Bienvenue !
Nicolas Kurtovitch naît à Nouméa en 1955.
Nicolas Kurtovitch est homme de lieux : des lieux qui bruissent de la parole des hommes, mais
aussi, surtout peut-être, de leurs silences, partagés ou non.
Il a reçu en 2003 le Prix poésie du Salon du livre insulaire d'Ouessant pour Le piéton du dharma,
et le prix Antonio Viccaro 2008 pour l’ensemble de son œuvre poétique. Et tout récemment (2011) le
prix Popaï, de la littérature Néo Calédonienne pour son roman : « Les heures italiques ».
(Anne Bihan)

Voici les liens directs vers l’ensemble des titres disponibles
en version numérique à ce jour.
(Trois femmes est en cours de référencement / traitement) :
Dans le ciel splendide :
https://vitrine.edenlivres.fr/resources/9782367343211
Théâtre océanien - Anthologie :
https://vitrine.edenlivres.fr/resources/9782367340319
Autour Uluru :
https://vitrine.edenlivres.fr/resources/9782367340333
Les heures italiques :
https://vitrine.edenlivres.fr/resources/9782367342740
Good night friend :
https://vitrine.edenlivres.fr/resources/9782367342634
Chaque page correspond à une présentation générale du livre, la liste
des revendeurs est disponible dans la colonne de droite, en rouge.

- Rencontre avec le public et des visiteurs de l'île
- Lecture d’une nouvelle extraite du recueil « Trois femmes »
lue par Isabelle Le Bal
- Lecture d'extraits de chacun des deux livres en cours d’écriture
- Petite séance de dédicace et pot de l’amitié offert à tous

A paraître très prochainement
Dans le recueil "L'amour des gens" aux Ed Vents d'ailleurs.
Télécharger "Les Invisibles"

A tous mes amis,
j'ai reçu dernièrement le courrier officiel m'invitant à participer à une résidence d'écrivain à Shanghai pour deux mois, septembre et octobre prochain. Je suis très content vous l'imaginez très bien. Nul doute que les ombres joyeuses de Li Po, Han Chan et Lao She viendront marcher non loin de moi, j'espère qu'à l'occasion ils m'accordent un peu de leur savoir être.

lors du Salon International du Livre Océanien à Nouméa octobre
2016 - Seconde partie.

A l’entrée de la ville une touffe de bambous
dissimule les bâtiments de fer les ponts de pierres
nous sommes par dix à attendre depuis le bord de la route
qu’un train de voitures nous transporte au cœur du bruit
Que dissimulent ces bambous et ces bois de cèdres
quelles grimaces une fois le train passé nos visages aux fenêtres
viendront habiter le corps du cultivateur de riz
coincé entre routes et gares et entrepôts, il respire tout juste
de cet air suspect pourtant inévitable
il faut vivre et avancer jusqu’à atteindre au terminus
de chacune de ces parcelles de vie, bandes de terre nues
puis vertes à l’approche de moissons muettes
En quelles compagnies parcourir ainsi le monde et
vers quelles destinations chaque pas propulse-t-il
mon âme à la remorque de l’angoisse d’entendre
sourde le chant de ce corps mal aimé
car il faut bien atteindre à quelque part
à la sérénité peut-être sinon que dirai-je
quand l’heure sera venue de parler à ces petites vies
confiantes oui si confiantes et abandonnées
Au soir les bambous disparus au sombre des ponts
je me penche sur la ville tout yeux ouverts
c’est avec la poitrine que je la sens
avec mes bras et mes jambes que je l’entends
et c’est du dos que je vais pour terminer l’étreindre
car pour vivre encore et reconnaître dans les nuages
la trace des hommes, il me faut fuir.


« Intervention auprès des élèves de 3ème au collège de Dumbéa sur Mer. Dans la classe de Nicole Hish, que je remercie.
Le mercredi 5 août, lecture du poème « Une femme si belle » extrait du recueil : « Ombre que protège l’ombre » Ed Vents d’ailleurs 2014.
Merci à Bruno Doucey pour l’emprunt du vers qui constitue le titre de ce recueil. »

Je pense à ce petit enfant de Belgique
enseveli dans les montagnes froides de l’Himalaya
Blessé brisé abandonné il a eu peur
il a eu froid il a eu mal il a eu soif
il a eu faim et était seul
Ne sachant où étaient les milliers alentours
eux également perdus ensevelis brisés tués
ni à qui ni comment adresser son cri ses larmes
Je pense au temps lent de l’agonie
en suivant la course du soleil en suivant la course de la lune
jusqu’à ne plus sentir sur sa peau le souffle d’aucun vent
Je l’entends sourdre de l’amas de terre de briques cassées
de bois tordus
cette musique après avoir quitté sa mémoire son cœur et passé
l’amas de débris
ce son, maintenant informe d’un accordéon vient heurter mes pensées
Je pense aux enfants du monde à travers les ans
venus au monde pour la beauté la douceur et l’amour
venus marcher au pas des Hommes
en chaque lieu de ce monde ont posé leur regard sur le chemin
à chaque temps de leur courte vie avec leur cœur ont façonné l’horizon
Maintenant sont ensevelis sous les montagnes du monde
sans plus de paroles
Invisibles.

Je suis invité au Festival de Rochefort en mars prochain, quelques
informations à partir de ce site internet, j'en profiterai pour être
présent au Salon du livre de Paris le week-end du 20 mars.

la solidarité des artistes calédoniens pour défendre
la liberté d'expression
Lire l'article
Où irons-nous
Où irons-nous ces jours prochains
Entendre tristesses et lamentations
Dans le ciel splendide
Dit-on
Là où séjournent joies et espérances
Dans le ciel splendide
Abandonnées
Couvert aujourd’hui de suie et de sang
Où irons-nous sinon
En nos cœurs tremblants
Incertains d’être toujours au monde.
Où irons-nous ces jours prochains
Nos pas sur socles chancelants
Dans le ciel sombre et lent
Lors
Nos doigts sur cordes brisées
Nos paumes de mains sur peaux distendues
Nos voix sans voix
Et nos pas comme danseuses en déséquilibre
Où irons-nous, où irons-nous
Avec quelle foi y demeurer
Sinon au cœur du désir.
20 janvier 2015

jeudi prochain



Livre dans lequel j'ai publié un article, en voici la conclusion : Il apparaît que la recherche de valeurs « calédoniennes » conduise à rencontrer les valeurs « kanak » pour constater que nous partageons beaucoup. Que ce soit la place des anciens dans notre cœur, l’importance de la nature, de la terre, l’importance de savoir qui nous sommes, l’attachements aux libertés de la République et surtout, le désir de regarder l’autre et de « faire chemin ensemble ». Cet ensemble permet de donner un corps et une direction au destin commun. Formule pratique certes mais sans réelle dynamique, et qui demande à être dépassée si nous ne voulons pas être uniquement « soumis » au destin.

"Vents Alizés" est une revue électronique semestrielle de création et de théorie littéraires. Elle s’est donnée pour mission d'assurer une diffusion plus large aux auteurs de l'océan Indien, des Caraïbes et du Pacifique. Vents Alizés est une plateforme d'expérimentations poétiques, un laboratoire de voix plurielles. La revue a été fondée par la poétesse seychelloise Magie Faure-Vidot et par Károly Sándor Pallai, chercheur doctorant en littérature francophone / comparée (Université de Budapest - ELTE)

Mars 1992 - Poème de frontière (PDF 75 ko)
Novembre 1991 - Eloge des roses et de l’ivresse (PDF 220 ko)
Décembre 1990 - La nuit s'écoule (PDF 82 ko)
Katherine Mansfield birthplace - Wellington

"L'attente des hommes alentours",
un nouveau poème de Nicolas Kurtovitch, est publié dans cette revue.
Lire le sommaire de la revue (PDF 2370 Ko)
Visiter le site - La revue Nouveaux Délits -

Nicolas Kurtovitch sera présent au festival.

Trois réponses possibles !
1er clin d'oeil : évidemment "Abbey Road" des Beatles !
Second clin d'oeil : "Le Piéton du Dharma" !!!
3ème clin d'oeil un peu extrême : le "grand bond en avant" !

La Dépêche de Tahiti - Durée : 10 minutes
Contemplation, méditation et lecture de "Autour Uluru", au coeur de l'Outback et de la cosmologie aborigène...
Merci à toi et ta plume de m'avoir ainsi précieusement accompagné dans mes pérégrinations, au milieu de ce décor minéral absolu !
Bien amicalement,
Hervé.
31/10/2012 - Dédicaces Nouvelles Calédoniennes chez Calédolivres
Cliquez sur l'image pour voir le diaporama
Nicolas et Bruno Doucey au festival de poésie de Trois Rivières Québec
Déportés
Que sont donc ces exils sans
mémoire ces rocs pulvérisés qui créent les
déserts ?
Que sont ces hommes sans
généalogies à offrir à leurs enfants ?
Au théâtre
Séances de Lectures au Théâtre de l'Ile du 02 au 14 octobre 2012.
Texte inédit
A l'occasion du 20ème anniversaire de la poignée de main historique entre Jacques Lafleur et Jean-Marie Tjibaou, j'ai écris ce texte, qui n'a malheusement pu être présenté (comme cela avait été prévu, cette écriture étant une sorte de "commande" à laquelle j'avais répondue avec enthousiasme) lors des cérémonies organisées à cette occasion, c'est pourquoi avec l'aide de Annie Roses nous avons décidé de l'éditer.